Le désarroi du cerf-volant
Mes rêves sont morts un jour de juin
L'été arrive, ça sent la fin
Le ciel les gens les animaux
Me donnent du mal, c'est c'que je vaux ?
La mort approche l'amour est loin
Sur ce si douloureux chemin
On finit par croire en leurs mots :
Il n'y'a que le néant là-haut
Qui pour penser en ce lundi
Que l'amour n'est pas né maudit ?
Elle qui n'compte plus les allumettes
Qui lui trottinent dans la tête
Le mal est fait, nos dés jetés
Si peu de choses à espérer
Croit-il encore en ces mystères
On ne sait rien sauf qu'on s'enterre
Courir après tout ça nous use
Mieux vaudrait être moineau ou buse
Mais l'âme est là les pieds sur terre
Espère en tout ce qui nous perd
Ce cerf aussi a ces élans
Ses rêves de voler vivant
Des envies de braver le vent
Et enfin de foutre le camp !...