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Vide et des airs
Vide et des airs
  • Du vide et des airs ?... Un petit endroit plein de tourments et de légèreté dans un monde assez dur et pénible, où l'écriture sera présente, ainsi que des images pour illustrer ce que j'aurai à exprimer, alors que je viens de fêter mes 40 ans déjà.
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4 décembre 2016

Nuit blanche et 7ème Art

Couchée à 2 heures et quelques dans la nuit, il m'a encore été impossible de trouver le sommeil. Je profite alors de cette insomnie pour faire ce que je n'ai pas forcément le temps d'accomplir en journée. Il serait pourtant faux de dire que le temps me manque en toute réalité, mais il est vrai que je suis aussi très douée pour le perdre, en regardant de bons films à la télé avec son bel et grand écran, des films français, quand je suis seule, donc la plupart du temps. Ainsi que pour d'autres choses assez peu constructives, à bien y regarder.

La solitude, la vraie et parfois dure solitude, celle que l'on éprouve lorsque l'on voudrait parler à quelqu'un mais que c'est simplement impossible. Parce qu'on se retrouve dans une situation telle que même le cran de téléphoner à quelqu'un ou la possibilité même de voir une personne importante à nos yeux n'existe pas. Ce genre de solitude cruelle, où l'on se sent parfois seul(e), comme perdu(e) ou abandonné(e) de tous...

Les films (mal)heureusement ne sont pas tant que cela semblables à la réalité, même s'il y a quelque chose de troublant, parfois, dans le 7ème Art, qui porte plutôt bien son nom, finalement, car qui ici présent n'a jamais vu un film qui le faisait rêver, espérer, ressentir, rire, pleurer, aimer ou détester, au moins ?... J'ai regardé encore une fois ce film magnifique intitulé "La vie très privée de Monsieur Sim" avec Jean-Pierre Bacri dans le rôle principal, celui d'un homme de 60 ans atteint de dépression. Un film assez triste quoi que joyeux aussi, optimiste, riche, convivial et passionnant à découvrir, à entendre et à voir. Une comédie un peu tragico-comique plutôt jubilatoire en fin de compte et où l'espoir existe malgré tout...

Depuis que je connais un peu le monde du cinéma, j'ai une légère préférence, que j'assume assez bien, pour les films français, de façon générale. Mon fils de 15 ans, son père et moi, avons parfois un mal extraordinaire à nous mettre d'accord lorsqu'il s'agit de savoir quel film nous pourrions bien regarder, puisque tous deux affichent une légère attirance, d'ordinaire, pour les films américains, dont certains sont très bien d'ailleurs, je trouve aussi... Pas toujours évident de s'accorder tous les trois hélas, ça sans compter le chien, cet adorable chien noir et blanc... Car comme on le dit bien, les goûts aussi sont dans la Nature. Et ça me fait penser à un film extraordinaire que j'avais vu, pour la toute première fois, au cinéma, avec Maman en l'an 2000 me semble-t-il. "Le goût des autres", un film superbe avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Gérard Lanvin, Alain Chabat et d'autres très bon(ne)s comédien(ne)s...

En sortant de la salle, ce soir-là, Maman et moi nous sentions vraiment bien et réjouies d'avoir pu voir ce film toutes les deux, la fin était exquise en plus, voir cette étrange femme sur le grand écran sourire comme jamais nous ne l'avions vu sourire tout au long du film nous avait tant touchées... Un sourire magnifique, que seul l'amour à nu peut vraiment provoquer !...

A présent parlons un peu d'un film d'un tout autre style : "Bienvenue chez les ch'tis", qui a eu un succès fou que je n'ai jamais bien compris. Un film qui me fait toujours me demander si certains gens du Nord ne l'auraient pas vu et revu au cinéma, tant la vie dans le Nord y semble agréable, malgré le froid et la particularité de certains paysages, ainsi que du langage, unique en son genre ! J'ai aussi vu ce film au cinéma avec ma mère, et j'avais été vraiment déçue tant je m'attendais à voir un truc exceptionnel et drôle à en mourir... Mais je devais bien être une des seules parmi toute cette foule (peut-être un peu stressée, à cause du travail) à n'avoir même pas esquissé le moindre petit sourire. Il faut dire que cette femme, assise non loin de nous, qui riait comme une folle et dont la voix encombrait presque tout l'espace, me saoulait à un point rare et unique. Je me rappelle encore de son rire qui faisait comme un "houhouhouhouhou !!! houhouhouhouhou !!!", un rire affreux et qui se répétait sans cesse. Un rire qui m'avait laissé sans voix et qui, pour toujours, m'aura finalement dégoûtée de "Bienvenue chez les ch'tis".

Le Nord se passera donc de moi sans problème, au moins pour cette nuit !... D'autant qu'il fait déjà bien assez froid ici !

cinéma-120-ans

 

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